jeudi 14 août 2008

Paris, c'est fini

Finalement, dernière journée de ce merveilleux séjour.

Nous nous étions gardé un programme relativement chargé puisqu'il nous fallait retourner aux Catacombs, suite à nos deux autres essais infructueux, et que Sophie et moi avions décidé d'aller voir le musée d'Orsay, chaudement recommandé par ma soeur.

Et bien la troisième tentative aux Catacombes fût la bonne. Pas de file interminable ou de d'avarie au système électrique cette fois.

Résultat ? un vif succès. Nous avons parcouru 1.7 km dans les profondeurs de Paris et avons visité le mystérieux ossuaire des Catacombes. Cet ossuaire est constitué des ossements provenant de plusieurs cimetières de Paris qui ont été fermés au 18e siècle environ. Plus de 6 millions de personnes s'y trouveraient. Pas difficile d'y croire après avoir marché de longues minutes à travers ces dédales de murs d'ossements humains. Est-il necéssaire de préciser que nous étions impressionés.

Croyez-le ou non, selon des employés du site, certaines personnes tentent de subtiliser des cranes provenant de l'ossuaire afin de les conserver comme souvenir. À la fois macabre, irrespectueux et irresponable non ?

Les reste de l'après-midi consistait pour Sophie et moi en une visite du musée d'Orsay. Nous avions un peu hâte de voir des toiles un peu plus contemporaines que les 7357 autres toiles aperçus dans les multiples châteaux et ou musées visités jusqu'à présent.

Et bien oui, c'est à la fois un très beau musée et nous avons été comblés en fait d'oeuvres admirables. Nous avons bien pris le temps de contempler, tranquillement (lire sans les enfants) toutes les toiles qui nous intéressaient. Vous trouverez dans le diaporama, un résumé de celles qui nous ont le plus marqué, soit par leur qualités intrinsèques ou par leur notoriété.

Ainsi s'achève donc ce très beau voyage en terres françaises. Nous en repartons la tête pleines d'images et de souvenirs indélébiles.

Nous remercions chaleureusement la famille Rault pour leur chaleureux appartement et espérons qu'ils ont appréciés notre coin de pays autant que nous avons apprécié le leur, malgré le fait que la météo du Québec a connue de sérieuses ratés ces dernières semaines.

Merci à vous qui avez suivi ce blogue, votre présence constituait une motivation supplémentaire à son élaboration régulière.


Versailles rides again

Oh ben là, on était prêt. Levé à 7h30, partis à 8h30, stationnés à 9h00, dans le château à 9h30. C'est y pas beau ça ?

Pas de surprise ici, c'est d'un faste hors du commun. Une succession de pièces d'où déborde la dorure, la fioriture et toujours des toiles avec des membres de la royauté ou avec des personnages tourmentés et partiellement dénudés entourés de petits anges.

Michel trouvait, pour sa part, que toutes les chambres se ressemblaient. C'est qu'on a pas un grand fan de cette époque ici.

La longue promenade dans les jardins nous aura toutefois amené vers les petits et grands Trianon. Sorte de petits châteaux construits sous Louis XV et Louis XIV respectivement. Leurs environs habritaient aussi une ferme qui connue un franc succès auprès de Marianne. Et avouons le, c'était un très bel endroit.

Le retour vers le château de Versailles, par la voie du grand canal cette fois, nous aura vraiment fait comprendre toute la prestance de l'endroit. Oui c'est vraiment grandiose.

Sophie et moi avons complété la journée en s'offrant une deuxième petite soirée romantique à un restaurant situé près de l'appartement, soit le Nemrod. J'avais lu des critiques sur internet qui vantaient sa saucisse/Aligot et son acceuil. Et bien c'était vrai, nous avons dégusté un excellent repas sur la terrasse extérieure tout en dégustant une bonne bouteille de vin. Scène qui ne se répétera plus pour nous avant longtemps, à Paris du moins.

Demain, troisième essai pour les catacombes.

mercredi 13 août 2008

Pas seuls au château

Celui de Versailles, ze château.

Mauvaise idée d'y arriver à 12h00 un mardi, lendemain de jour de fermeture. Très mauvaise idée. On ne savait pas où s'arretait la très tortueuse file d'attente qui menait à la billeterie. 2 heures d'attente selon une employée, plus une bonne demi-heure pour l'autre file qui permet d'entrée dans le château.

Pfff, pas de problème, on retourne à Paris et on revient demain...plus tôt cette fois là.

Sur le retour à l'appartement, détour vers le Bois-de-Boulogne. Très grand et beau, avec dans le paysage des prostituées que les garçons ont tôt fait de repérer.

Aussi, dans le secteur, le stade de Rolland-Garros. Un autre endroit mythique, spécialement pour ma Sophie, toute joueuse de tennis qu'elle était à son adolescence. Et toute pamée qu'elle était sur le beau Björn Borg, six fois vainqueur du tournoi de Rolland-Garros.

Nous nous sommes donc promené, sans contrainte aucune, à l'intérieur des murs de ce très beau stade et avons pu fouler de nos pieds la terre du court central, témoin de tant de grands matchs.

Pour compléter la promenade de retour, il avait été convenu de faire un détour vers les Galeries Lafayette. Après avoir tourné une bonne demi-heure à la recherche d'un stationnement dans la rue, il a bien fallu conclure que seul le stationnement payant des Galeries pouvait nous acceuillir.

Bon, les Galeries en tant que tel, pas tellement impressionant. Bien sûr, le décor de la belle coupole est dur à battre mais pour le reste, c'est tout de même assez ordinaire. Les prix y sont bien sûr un peu plus élevés qu'ailleur, de l'aveu même d'un des vendeur, mais je ne saurais dire si il s'y trouvait des choses que l'on ne pourrait retrouver à Montréal.

Alors demain, Versailles prise deux.

lundi 11 août 2008

Paris= bateau mouche

C'était prévu, c'est un incontournable, c'est fait.

Nous avons pris une randonnée commentée d'une heure, avec départ au quai No. 3 près de la tour Eiffel de la compagnie, "Les bateaux Parisiens".

Très agréable de se promener ainsi, sans effort et de voir Paris du point de vue de la Seine.

En soirée, Sophie et moi sommes allés faire une sortie en amoureux, seuls, sans enfants.

Ah Paris le soir, quel plaisir.

Nous avons pris la direction de Saint-Germain-des-prés, et pris une consommation à la terrasse du mythique "Les deux Magots".

Par la suite, flanage sans but précis dans ce quartier envoûtant pour terminer le tout avec un repas en tête-à-tête à la brasserie Saint-Benoit. Bon, Sophie a bien apprécié son repas mais dans mon cas, une entrecôte presque tartare ne correspond pas à ma définition de "à point". Je l'ai mangé tout de même mais ne retournerai sûrement pas à cette table.

Une bien belle soirée quand même et ce, sans aucun compromis familiaux :-)

Ah oui, n'en cherchez pas les photos dans le diaporama. Pour la première fois depuis notre arrivée ici, j'ai quitté l'appartement sans avoir avec moi, l'étui de "avez-vous-vu-j'ai un-appareil-photo-et-je-suis-un-toutiste".

Les photos sont dans nos têtes, à Sophie et à moi... et elles sont très belles.

dimanche 10 août 2008

Au ralenti

Woh beck !

C'est qu'on est plus à la même vitesse là.

Tranquille, tranquille, tranquille en ce petit dimanche un peu maussade.

Voilà les derniers jours de voyage qui arrivent et nous sommes maintenant en mode super relax. Les principales activités ont été menés à bien et nous prenons le temps... de ne rien faire. Cool non ?

Nous pitonnons sur les ordis, écoutons les olympiques, regardons des films, etc.

Pas trop de stress. Que ceux qui travaillent présentement m'excusent.

Paris plage ?

Bien oui, vous avez bien lu.

Ce n'est pas intuitif de mettre ces deux mots côte à côte mais c'est bel et bien une réalité ici pour cet événement annuel où les berges de la Seine sont transformées en plage pour une période de 4 à 5 semaines.

Depuis des années, notre famille se fait un devoir de passer quelques jours à la plage. Un vrai pélerinage obligé. Mais voilà, cette année, ce rituel n'a pas eu lieu, même en Normandie car l'horaire serré ne le permettait pas. Alors voilà pourquoi l'événement Paris Plage nous convenait à merveille.

Assez paradoxal donc de se prélasser ainsi en regardant les bateaux-mouches se promener sur la Seine. Tout le monde y est aller de sa petite création de sable. Un beau moment quoi.

Nous avions entamé cette journée en se promenant dans le quartier du Marais et c'est là que j'ai enfin trouvé un repère d'accordéonnistes. Et qui plus est, la relève est là, preuve à l'appui avec cette photo du diaporama.

Le reste de la journée a été consacré à une promenade en voiture dans différents quartiers de Paris. Assez rigolo de conduire parmi la faune locale, les tours de rond-points en particulier, sont assez sportifs. Je me suis même permis de klaxonner des "toutistes" arrêtés aux abords de l'Arc-de-Triomphe.

Voilà qui complète une journée assez singulière et non, pas de coups de soleil à déclarer.

samedi 9 août 2008

Un petit musée sympa

Ben non, c'est une blague, ce musée est un monstre. Je parle bien entendu du Louvre. Un véritable dédale de pièces débordantes d'oeuvres inestimables.

La journés avait débutée simplement par une deuxième tentative pour visiter les catacombes de Paris. Je dis deuxième car nous avions mis fin à la première en réalisant qu'il aurait fallu patienter environ 1h30 pour en atteindre le guichet.

Donc, cette fois, c'est dès l'ouverture que nous nous sommes pointé sur place pour apprendre, après une bonne demi-heure d'attente, que les visites étaient annulées pour la journée suite à des problèmes électriques, causés, semble-t-il, par des cataphiles.

Partie remise donc pour cette visite qui intéresse nos enfants au plus haut point.

Sur le retour, alors que je marchais seul avec les deux garçons, une rencontre paradoxale avec la boutique "Paris accordéon". Une boutique célèbre dans le domaine qui me donne espoir de rencontrer un de ses client actif quelque part dans Paris mais également, sème un doute, du fait que la boutique était fermée, manque de clientèle ?

Autre endroit sur notre trajet, le théatre Montparnasse, qui nous concerne particulièrement du fait que la prochaine pièce à l'affiche, le 5 septembre prochain, sera "Le Diable Rouge", écrite par Antoine Rault, le papa de la famille avec qui nous avons fait notre échange de maison. Dommage que nous ne serons plus là à ce moment là pour y assister.

Qu'à cela ne tienne, le programme de la journée prévoyait une autre visite, celle là anticipée par les parents surtout, soit celle du musée du Louvre.

Un petit retour d'abord au jardin des Tuileries (là où les enfants avaient joué avec les petits voîliers lors de l'arrivée du tour de France) le temps de faire un petit tour de la Grande roue de Paris.

Donc pour le Louvre, tel que je le mentionnais, les quelques heures passées en ses murs nous ont surtout fait réaliser que c'est des jours entiers qu'il faudrait y consacrer. Mais, de façon réaliste, les quelques heures à notre disposition devaient être utilisés au maximum.

Nous avons donc débuté notre visite avec la section Égyptienne qui constitue le joyau du Louvre selon leur circulaire d'information. Facile à croire, nous étions tous impressionés par l'étendu des objets présents de même que par leur qualité de conservation. Certaines de ces pièces, quelques fois en bois, était encore presque intact après près de 4000 ans d'existance. Impressionant aussi de cotoyer une véritable momie près de la salle où se trouvait une multitude de sarcophages. Une vraie salle de montre d'Alfred Dallaire.

Par la suite, visite tout de même assez rapide, de différentes sections du musée en mettant l'accent sur les toiles et sculptures Françaises et Italiennes avec un petit détour du coté des antiquités Romaines.

Nous avons bien entendu rendu hommage aux incontournables du musée dont la célèbre Joconde. Nous étions bien préparé à ce rendez-vous suite au petit film documentaire que nous avions visionné à Amboise (dans le Loire), lors de la visite de la demeure de Leonardo Da Vinci.

Il est d'ailleurs quelque peu à déplorer le fait que cette dernière se trouve derrière une vitre à l'épreuve des balles (!) qui assombrit quelque peu la toile. De plus, la distance minimum qui nous est imposée rend l'appréciation de la toile encore plus difficile. Mais bon, c'est la rançon de la gloire j'imagine.

Une très belle visite donc, mais qui laisse une impression de gène du fait de n'avoir pu réellement apprécier qu'une infime partie des oeuvres présentées. On aurait envie de les avoir, une à une, dans son salon quelques jours, le temps de les regarder à souhait, tranquillement sans aucune diversion.

Mais somme toute, une très belle visite que les enfants ont apprécié d'avantage que ce que nous aurions pensé au préalable.


La vrai guerre (2)

Après notre dodo à Caen, retour sur les plages dans la section du débarquement qui mettait à l'honneur les britanniques, Canadiens et même Français.

Le premier arrêt eu lieu à Courseulles-sur-Mer où se trouve un très beau cimetière Canadien. Comme on s'imagine, bon nombre de ces soldats venait du Québec dont ce lieutenant de 22 ans, J.R. Grégoire, peut-être un parent lointain du coté de ma mère. Un lieu émouvant par le nombre de sépultures et la proximité que l'on ressent avec ces jeunes hommes partis se battre si loin.

Nous avons donc, par la suite, parcouru les dernières plages du débarquement, nommées Gold, Juno et Sword. Ce pelerinage s'est complété au petit musée de Ouistreham, musée installé dans un poste d'observation allemand qui relayait les positions des navires alliés aux différentes batteries de cette région. Assez étonnant d'ailleurs d'apprendre que même plusieurs heures après que les Anglais eurent investit la ville, cette station continuait d'opérer impunément dans l'indifférence générale.

Les responsables du musée ont recréé de multiples scènes fidèles à ce qui se passait dans ces lieux. Ont peut encore y voir le télémètre, out à fait fonctionnel, qui servait à déterminer avec précision la position des bateaux observés.

Ce musée hébergait également une des barge utilisée lors du débarquement, barge que Steven Spielberg a rénové et utilisé dans son film "Il faut sauver le soldat Ryan".

En quittant Ouistreham, il nous a fallu emprunter le pont, ou plutôt la réplique du pont, appelé Pegasus. Le premier objectif concret des alliés dans la nuit du débarquement. Ces derniers y ont envoyé 6 planeurs, chargés de soldats, qui, grâce à leur arrivée silencieuse, réussirent à capturer le pont en quelques minutes.

Terminé donc ce beau pélerinage de gars sur le sujet de la IIe guerre. J'en suis évidemment heureux mais c'est sûr que j'accepterais volontier d'y passer encore quelques semaines, oui oui, pour mieux appronfondir ce sujet si captivant.

Sophie me demande également de spécifié que la Normandie, c'est autre chose que le débarquement, et oui, sur un autre plan, il faut bien spécifier que nous avons été charmés par la multitudes de belles petites villes et de belles plages rencontrés le long de notre trajet.

La dernière étape de notre séjour en Normandie consistait à faire un arrêt dans la très belle ville de Honfleur. Reconnue pour son vieux port pittoresque, et pour le fait qu'un certain Samuel de Champlain y recruta un équipage en vue de son voyage qui l'amena à fonder la ville de Québec.

C'est dans un de ses nombreux restaurant que nous avons fait la connaissance d'un jeune couple québécois parti vivre une année complète d'aventure en vélo en Europe. Ces derniers célébraient ce soir là leur premier mois de voyage en s'offrant un rare repas au restaurant.

Par la suite, retour à Paris à travers les petites routes afin d'éviter les dispendieux postes de péages des autoroutes françaises. Nous avions bien en mémoire les 21 Euros ($34 cdn) que nous avait coûté notre retour de la Loire.


vendredi 8 août 2008

La vraie guerre

Pas celle des films, mais bien celle qu'à connue ce pays et particulièrement cette région.

C'était pour moi un point fort de notre voyage que de pouvoir déambuler dans ces lieux qui ont connus des moments aussi tragiques.

Notre première étape en partant du mont Saint-Michel, a été de nous rendre vers la ville de Saint-mère Église.

Une des ville importante croisée sur sur la route, fût celle de Saint-Lô, appelée la capitale des ruines dû au fait qu'elle fût rasée à 95% la veille du débarquement de Normandie. Assez étrange de voir d'ailleur un obus non-explosé planté dans une paroie de l'église de la ville. Moment fort émouvant pour Sophie et moi de voir le site que les allemands avait choisi pour procéder à de multiples exécutions lors de l'occupation de cette ville.

Finalement, arrivée à Sainte-Mère-Église. Il s'agit d'une ville célèbre dû au fait qu'elle fût la toute première ville de France à être libérée par les forces alliées. C'est en effet là que les premiers parachutistes, qui appuyaient alors les forces qui allaient bientôt débarquer, fûrent envoyé et c'est non sans difficultés qu'ils purent se rendrent maîtres des lieux. Le mannequin, accroché au clocher de l'église, représente le soldat John Steele qui resta accroché un long moment à ce même clocher alors que la bataille faisait rage plus bas sur la place.

Par la suite, cap sur les plages en tant que tel en débutant par celle plus à l'ouest, baptisée Utah par les alliées. C'est en voyant une petite maison au toît rouge que les responsables de cette opération réalisèrent qu'ils n'étaient pas tout à fait au bon endroit et purent en informer les barges qui approchaient afin de corriger leur trajectoire.

L'ensemble des côtes françaises situées au nord étaient tapissée d'ouvrages plus ou moins imposants, appelé "mur de l'atlantique", dont il reste de multiples vestiges encore bien visibles aujourd'hui.

La deuxième destination de la journée fût celle appelé Pointe-du-Hoc. Une cible importante pour les alliées car il s'y trouvait des pièces d'artilleries lourdes dont la portée menaçait les deux plages voisines (Utah et Omaha). Un groupe d'intervention spécial formé de "Rangers" (équivalent des Marines d'aujourd'hui) avait alors pour mission de s'emparer de cette pointe. Il leur fallait escalader des falaises sous les feux ennemis et combattre sans appui un ennemi qui connaissait l'importance de ce lieu. Sur les 220 Rangers chargées de cette mission, seuls 90 purent s'en tirer. Ces lieux sont impressionants aussi par les multiples cratères laissés par les bombes des avions qui avaient "préparé" l'endroit la vieille du débarquement.

Troisième destination, Omaha la sanglante. Il s'agit de la plage où à eu lieu le débarquement dépeint dans le film "Il faut sauver le soldat Ryan". Tous ont en têtes ces terribles images du début du film qui représentent semble-t-il assez fidèlement ce qu'ont vécu les Américains ce jour là. On devine par son surnom que cela ne s'était pas très bien passé pour eux. Les pertes fûrent presque de 1 000 tués et 2 000 blessés et disparus (quinze fois plus qu'à Utah Beach). On estime qu'un quart des pertes sont dues à des noyades.

Arrêt dans notre périples vers l'est à Longues-Sur-Mer, où se trouve une imposante batterie allemande remarquable par le fait qu'elle est la seule qui comporte encore tous ses canons.

Ensuite, poursuite vers la ville d'Arromanche-Les-Bains, zone qui avait été choisi pour l'installation du port artificiel qui servit à débarquer la majorité du matériel allié qui leur permit de libérer la France. On apercoit encore aujourd'hui les vestiges des gigantesques constructions, les brises lames, qui faisaient partie de ce port de fortune.

Somme toute, une très belle journée parsemée de très jolies villages et de très belles plages.

Une journée émouvante aussi où le contraste des baigneurs insouciants, et parfois ignorants pour certains, contrastait avec le cauchemar qu'ont vécus des milliers d'hommes voilà quelques années.

Ça valait le détour

C'est pas à la porte, mais le Mont Saint-Michel, c'est pas de la tarte.

Nous avons pris la route mardi matin, en croisant comme c'est souvent le cas, un élégant Parisien qui se rend travailler, avec habit et attaché-case, en utilisant le très pratique Vélib.

Le trajet, d'environ 4h30, nous a montré une campagne Normande un peu moins jolie que celle admirée lors de notre séjour dans la Loire et qualifiée de "jardin de la France" par un de nos hôtelier de ce séjour.

L'apparation soudaine du Mont Saint-Michel, en début d'après-midi, fût très spectaculaire. Le mont est relié à la terre par une bande de terre artificielle qui se termine par un généreux stationnement. La majorité de ce dernier se trouve d'ailleurs immergé à chaque marée haute et doit donc être libéré à temps, qui lors de notre séjour, se produisait à 21h00.

L'avantage de cette situation est qu'une bonne partie des touristes doit alors quitter les lieux, ce qui libère finalement les petites rues autrement fortement engorgées du mont.

C'est donc de peine et de misère que nous avons finalement réussi à atteindre la porte de notre chambre d'hôtel de l'auberge Saint-Pierre. Une visite de l'abbaye s'imposait alors et ce fût très intéressant de mettre les pieds dans ces lieux qui fêtent cette année leur 1300 ans d'existance.

Depuis 2001, les Fraternités monastiques de Jérusalem, venues de l’église Saint-Gervais de Paris assurent la présence religieuse au Mont et c'est probablement l'un de ces moine que nous avons appercu, agenouillé, au fond de l'église, occupé qu'il était à prier.

Le reste de l'après-midi fût alors consacré à un tour à pied du mont sur les sables considérés dangereux par beaucoup mais aussi bien amusants dans le contexte où nous nous trouvions. Il faut savoir que les nombreux morts attribués à la baie ont été causé par une multitudes de facteurs, dont la brune ou la témérité, qui n'étaient pas au rendez-vous lors de notre balade.

Après le dîner, il était de mise d'aller assister de nos propres yeux à la spectaculaire montée de la marée. Bon, oui elle est rapide, mais pour le cheval au galop, il faudra repasser. J'ai joint 4 photos prise à exactement une minute d'interval, et vous conviendrez que si un cheval n'arrive pas à suivre, et bien abattez-le.

La vue de ce mont, éclairé de façon spectaculaire, est extremement belle. Une très belle journée que nous n'oublierons pas de sitôt.

lundi 4 août 2008

Assez réussie j'vous dis

Alors oui, mission accomplie, nous sommes parvenues à nous lever assez tôt pour envisager de se rendre à l'incontournable tour Eiffel sans avoir à se taper 1h30-2h00 d'attente.

À 9h00 nous étions au guichet, à 9h45 nous étions au troisième et dernier étage. Et là, quel point de vue, tout ces lieux visités jusqu'à présent était là, sous nos yeux.

Nous avons bien pris le temps de flâner et bien apprécier l'instant avant de redescendre au 2ième puis au 1er étage, où une petite collation était de mise.

Par la suite, petite promenade du coté de l'île aux cygnes via les berges de la Seine, avec ses très belles péniches, où nous attendait la petite statue de la Liberté offerte à la France par les citoyens français établis aux États-Unis à l'occasion du centenaire de la Révolution an 1889. Elle est environ 4 fois plus petite que l'originale New Yorkaise.

Le promenade des cygnes nous conduisit alors à l'autre extrémités de l'île où se trouve le très beau pont de Pont de Bir-Hakeim.

Par la suite, retour au bercail pour le déjeuner.

Le dernier arrêt de la journée fût une petite visite au musée de l'armée, situé à quelques pas de chez nous (aux Invalides) où se trouvait une exposition expliquant, entre autre, les deux grandes guerre. Le sujet de la IIe guerre m'étant particulièrement cher, il n'était pas question que je quitte Paris sans mettre les pieds dans ce musée. Il s'agit en effet d'une très belle exposition très complète qui nous permet de bien plonger dans le sujet.

Tant qu'à être aux Invalides, il était impensable de ne pas jeter un oeil à ce très beau dôme, qui orne notre paysage quotidien et par le fait même, à la tombe de Napoléon.



Dans l'esprit de cette visite au musée de l'armée, notre prochaine escapade hors Paris nous amènera, à compter de demain, vers les côtes Normandes où à eu lieu le très célèbre et important débarquement allié en 1944.

À suivre...

dimanche 3 août 2008

Vous avez dit gratuit ?

Voilà un mot qui sonne bien à mes oreilles en ces jours ou ma carte de crédit devient chaude suite à un usage trop intensif.

C'est que, chaque premier dimanche du mois, les musées nationaux sont ouverts gratuitement au public. Joie.

Nous avions évidemment de multiples choix, dont le Louvre, mais une stratégie bien planifiée (!) nous a plutôt fait opter pour le musée de Rodin, à deux pas de chez nous, ainsi que la visite du château de Fontainebleau, à plusieurs pas de chez nous mais qui nous avait été chaudement recommendé.

Après un lever relativement matinal, (8h30 quand même), la décision fût prise de foncer vers notre voisin de musée où les statues de Rodin, disposées ça et là dans le jardin, nous narguaient à chaque fois que nous marchions sur le boulevard des Invalides.

Bon, c'était très intéressant mais je dois dire que je n'adère pas à 100% à son style. Les corps montrés dans des positions complexes, avec les pieds et mains hypertrophiés, les textures de corps parsemés de pustules inesthétiques (je ne sais pas ici si cela est dû à des contraintes techniques).

Mon oeuvre préférée ? Le Penseur. Original non ? Je n'ai vu rien d'autre qui approchait l'esthétisme de cette sculpture. Mais bon, qu'est-ce que j'y connais.

Après un déjeuner prit à notre appartement, nouveau départ avec la vigoureuse Passat direction Fontainebleau où se trouve le château homonyme.

Le château, situé en pleine ville, comporte une multitude de pièces toutes plus impressionantes les unes que les autres. Des toiles, des tapisseries et de la dorure à ne plus savoir qu'en faire. Cela frise presque le rococo en fait. On imagine facilement les pauvres paysans travailler sans relache, sur les terres environnantes, alors que la cours se vautrait dans toute ce luxe.



Demain, si nous arrivons à nous lever assez tôt, la destination sera la tour Eiffel (j'ai appris le nom maintenant) afin de tenter d'éviter les files d'attentes ridicules comme celles dont nous avions été témoins voilà quelques jours.

samedi 2 août 2008

Une petite journée morte

Entendons nous, c'est pas parce que le temps était plutôt moche et que nous avons visité 2 cimetières que ce n'était pas une journée Hop-la-vie, mais tout de même.

Nous avons débuté la journée assez lentement, comme la plupart des journée d'ailleurs. Il faut savoir qu'ici le soleil se couche vers 21h30, du coup (ha merde), nous avons tendance à nous coucher assez tard.

Bref, malgré le temps frisquet et maussade, nous avons alors opté pour une petite excursion en métro/bus vers le cimetière de Montparnasse en premier, suivi d'une visite des catacombes de Paris (un autre sujet de visite assez Hop-la-vie).

Le cimetière de Montparnasse comporte les tombes de plusieurs personnalités dont Serge Gainsbourg et Philippe Noiret mais aussi; Charles Baudelaire, Simone de Beauvoir, André Citroën, Pierre Larousse, Guy de Maupassant, Gérard Oury, Serge Reggiani, Jean-Paul Sartre et bien d'autres.

Pour ce qui est de la visite des Catacombes, OUBLIEZ-ÇA. Il devait y avoir, au bas mot, une bonne heure et demi d'attente pour atteindre le guichet qui donne droit à l'entrée. Cela est peut-être dû au fait que nous étions un samedi en plein mois d'août. Bref, partie remise.

Pas de soucis (version française de "pas de problème"), direction Arènes de Lutèce, un vestige de l'époque Gallo/Romaine du 1er siècle. Alors voilà, on comprend la valeur historique des lieux mais coté spectaculaire, on a vu mieux.

Ok donc, retour à nos cimetières avec celui du Père-Lachaise, mon but avoué était de voir la tombe du regretté Jim Morrison, chanteur adulé du groupe The Doors mort en 1971.

Ce cimetière est autrement plus spectaculaire que celui de Montparnasse, tout en relief et composé de multiples dédales et sépultures presque envahies par la végétation et la mousse.

Nous en avons profité pour jeter un coup d'oeil sur la tombe de Marie Trintignant, Gilbert Bécaud et Chopin mais n'avons pas eu le temps de trouver celle d'Édith Piaf. Nous aurions pu également nous interresser à celles de; Honoré de Balzac, Georges Bizet, Pierre Brasseur, Maria Callas, Molière, Yves Montand, Henri Salvador, Simone Signoret, Oscar Wilde et bien d'autres.

Alors une petite journée un peu morbide mais instructive agrémentée de voyages en métro et bus.

vendredi 1 août 2008

Du coup...la Loire

C'est beau.

Notre tenancier du Perce-Neige (deuxième dodo, à Vernou sur Brenne) le disait, le Val de Loire est le jardin de la France. Du coup, on serait plutôt porté à le croire.

Ben oui, des châteux, des demeures somptueuses mais aussi de charmants paysages de campagnes et de pittoresques petites villes avec leurs dédales de rues qui nous transportent directement au Moyen-Âge. Du coup, on tombe sous le charme.

J'aimerais du coup m'excuser auprès des plus fervents lecteurs pour cette absence de compte-rendus qu'il faut mettre sur le dos des limitations de notre technologie actuelle.

Alors donc, c'est tout d'abord à Orléans que la vigoureuse Passat nous conduisit, du coup, comme c'était l'heure du déjeuner, nous avons fait arrêt sous un charmant petit pont qui enjambe la Loire dans le but avoué de se sustenter et d'admirer le paysage.

Puis, direction château de Chambord, le plus vaste des châteaux de la Loire. Très impressionant mais nous nous sommes contenté d'en admirer l'extérieur dans le but de conserver nos énergies (et nos Euros du coup) pour d'autres destinations sélectionnées.

Par la suite, Blois. Quelle belle ville. Nous n'avons pas effectué la visite de son château mais avons grandement apprécié déambuler dans ses rues toutes plus charmantes les unes que les autres. Le secteur de la cathédrale était particulièrement enchanteur avec ses petits dédales piétonniers. Du coup, nous avons créché à l'hotel Le Savoie, tenu par un sympathique personnage qui fantasmait sur le Québec.



Le lendemain, direction château de Chenonceaux. Il s'agit du Monument Historique privé le plus visité de France. Et du coup, on comprend pourquoi. Sincèrement envoûtant. Sophie et moi avons vraiment flashé sur ce sympathique petit château qui nous avait d'ailleurs été recommandé par Isabelle (Rault).

Immédiatement après Chenonceaux, direction Amboise, qui possède aussi un château renommé mais également une demeure célèbre, soit le "Clos Lucé", dernière demeure où vécu un certain Léonardo da Vinci. Du coup, c'était très instructif et franchement impressionant de fouler le même sol que celui de ce génie.

Par la suite, direction Vernou sur Brenne pour notre dodo au très charmant gîte sus-mentionné. Sophie et moi dans une chambre qui donnait sur la cours intérieure et du coup, les enfants se retrouvaient au 1er à l'intérieur des murs de la maison.



3e jour, départ pour la ville de Tours, la plus grande ville de la région. l'itinéraire impliqué nous amenait à passer par les villes de Vouvray et Rochecorbon qui comporte une prospère industrie vignicole (comme toute la région du coup) mais avec la particuliarité de posséder plusieurs caves creusées à même les montagnes (Les caves troglodytiques). Un arrêt s'imposait afin d'expérimenter la spécialité locale (cépage de Chenin) et de visiter un des gros producteur, soit "la cave des producteurse de Vouvray". Ce producteur possède à lui seul plus de 2km de tunnel dans montagne dans le but de conserver et faire vieillir ses vins à des températures et taux d'humidité constant.

Ces tunnels ont été confectionnés à l'époque de l'érection des grandes églises et châteaux de la Loire afin de fournir la pierre de Tuffeau, du coup, les habitants ont réalisé le potentiel de ces lieux et ont converti plusieurs des ces sites en maisons habitables.

Également au menu de la journée, toujours dans l'esprit des tunnels, une visite aux grottes pétrifiantes de Savonnières. Dans lesquels s'écoule, depuis des milliers d'années, une eau saturée en calcaire qui forme une multitude de stalactites et stalagmites spectaculaires. De plus, les responsables des grottes y installent de multiples objets qui sont, au fil des semaines, à leur tour recouvert de calcaire, formant du coup des sculptures et objets d'art d'un genre unique.

Par la suite, retour illico à la maison en utilisant les très beaux autoroutes français où la limite de vitesse se situe souvent à 130km/hr. Mais du coup la beauté et la rapidité ont un prix, 20 Euros pour ce trajet (environ $32.00 CDN) en frais de péage. Ouch.



Alors voilà le résumé de cette très belle escapade dans le val de Loire. Des images que nous conserverons assurément longtemps, du coup.

Voilà maintenant une semaine bien sonnée que nous sommes en ces terres et sommes fiers d'avoir su conserver notre accent et nos expressions bien québécoises sans avoir, du coup, adoptés les expressions locales utilisées à outrance. Du coup, aucun danger d'imiter ainsi les Diane Tell et Marie-Josée Croze de ce monde.

Pour les ceuces que cela intéresse, voici encore les fichiers de nos trajets:





lundi 28 juillet 2008

Ah, Montmartre !

On comprend facilement Charles Aznavour, Vincent van Gogh, Dalida, Henri de Toulouse-Lautrec, Pablo Picasso d'y avoir habité.

C'est un endroit absolument charmant ou chaque rue nous fait littéralement penser à un décor de cinéma.

Nous avions convenu de prendre le métro cette fois car il n'était pas réaliste de marcher une telle distance. Opération facile qui nous a mené tout droit à la station d'Anvers.

De là, escalade des 222 marches qui nous mènent au pied de la basilique du Sacré-Coeur. Beaucoup plus lumineuse, et acceuillante que les autres lieus de culte visitées jusqu'à présent. Une toute autre philosophie en fait qui trahit bien son jeune âge (achevée en 1914).

Par la suite, visite de toutes les petites rues du secteur dont la place du Tertre où nous nous sommes rincé l'oeil de longues minutes avec les toiles des artistes qui s'y trouvaient. Pour tous les goûts et du talent à revendre.

Une journée encore très chaudes qui nous obligeait à de nombreuses pause. C'est lors d'une d'entre elle que mon oreille capta le son de l'instrument qui m'omnubile depuis le jour ou nous avions décidé d'effectuer ce voyage, un accordéon. Après ma course effrénée vers la source de ce son si cher à mes oreille, je fût quelque peu dérouté de constater, de nouveau, qu'il ne s'agissait pas de l'accordéoniste de mes rêves. Ou un cousin éloigné peut-être. Suis-je difficile ? J'ai quand même pris le temps d'apprécier son art mais, malgré mes requêtes pour entendre des airs français classiques, se dernier revenait immanquablement à des airs entrainants dignes d'une soirée bavaroise. Déception.

Mais où est-il ?

En tout cas, une bien belle journée dans la bonne humeur totale où nos yeux sont harcelés d'images que j'aimerais pouvoir faire revivre à volonté lors des longues journées d'hiver de mon quotidien québécois.



Et encore une fois, le lien de notre trajet avec une coupure causée par le trajet en métro qui empêchait de recevoir les signaux des satellites.

C'est l'arrivée du tour (parte tou)

Lectorat exigeant ?

À la demande d'une lectrice dont je tairai le nom ici pour ne pas l'embarasser, je joint des clips qui témoignent, à la façon des frères lumières, d'une partie de notre journée d'hier.

Un extrait du petit moment passé dans le jardin des Tuileries où mes petiots ont pu batifoler avec de charmantes maquettes de voiliers.




Maintenant, les fanatiques du tour de France qui s'expriment puis 2 passage des courageux coureurs. L'un pris depuis un rempart du jardin des Tuileries qui donne sur le voie Georges Pompidou avec vue sur la Seine. Et le second passage est filmé depuis le coté sud de la voie Georges Pompidou.




Et finalement le frère de Charlie, pardon l'accordéonniste, que je cherche depuis mon arrivée ici. Très doué disais-je, qui nous interprète ici Scoubidou, un grand classique de ce cher Sacha Distel. Notez le solo d'accordéon à la fin qu'un fan un peu trop enthousiaste (OK c'est moi) a relevé de façon audible.

dimanche 27 juillet 2008

C'est l'arrivée du tour

C'est ce que chantait Alain Bashung dans mon jeune temps. Une chanson que j'ai eu en tête toute la journée.

Tout un évènement, plein de couleur, de bruit, de fanatisme, de chaleur (lire sueur).

Bref, un très beau moment. Qui a gagné ? Sais pas. Mais on l'a vu.

Aujourd'hui, et ce afin d'alléger un peu les efforts des plus jeunes jambes (étrange non ?) ces dernières ont bénéficiées de l'apport des trottinettes des enfants Rault.

Une bonne idée car la chaleur était particulièrement écrasante aujourd'hui.

Nous avons donc quitté le logis plus tôt afin d'avoir le temps de faire une excursion touristique avant l'heure où les cyclistes étaient attendus dans la ville. Nos pas nous ont alors menés vers le restaurant "À la petite chaise", tout simplement le plus vieux restaurant de Paris (1680). Nous avons alors eu droit à une sympatique visite des lieux et c'était facile de s'imaginer l'effervescence qui devait y règner à ces temps là.

Comme nous avions choisi de se rendre voir les cyclistes près de la place de la Concorde, il n'était pas déraisonnable de pousser une pointe vers l'île de la Cité.

Sur notre route, une rencontre toute simple et chaleureuse avec deux jeunes amoureux, amateurs d'aquarelle, Marie-Ange Choupis et Jacques Dubost, occupés qu'ils étaient à jouir de la vie et superviser les élèves de Marie-Ange qui peignaient le très beau pont Neuf (le plus vieux de Paris malgré son nom). Un moment fort sympathique. Vous pourrez admirer certaines de leurs oeuvres en consultants leurs sites grâce aux liens ci-hauts.

Dernière heure: 31 juillet, j'ai reçu de Jacques une photo de l'aquarelle qu'il avait lui-même réalisé avant notre arrivée. Vous la trouverez maintenant incorporée au diaporama de cette journée. Merci Jacques.

Par la suite, c'est assis au bord de la Seine que l'on a dégusté les sandwichs que Sophie nous avait préparés afin d'être d'attaque pour le restant de la journée.

Qui dit "île de la Cité", dit "cathédrale Notre-Dame".

Une belle réalisation vous savez. Incroyable de penser aux efforts et à la motivation des gens de cette époque pour ériger un tel monument. En tout cas, on a bien aimé.

Devant la cathédrale se trouve aussi la préfecture de police, que j'avais particulièrement hâte de voir étant donné son rôle lors de la libération de Paris. Cet en effet à cet endroit que les forces de police, et les FFI (la résistance), encouragés par l'arrivée imminente des forces alliées, ont tenu tête aux forces alors chancelantes des Allemands. On peut appercevoir les dommages causés par les tirs ennemis sur la facade de l'édifice, mon premier contact avec cette épisode de l'histoire de Paris qui me fascine. Ceci et les quelques plaques que l'on peut appercevoir, ça et là sur les murs d'édifices, partout dans la ville, qui relèvent les noms et les circonstances de la mort de certains civils lors de l'épisode de la libération.

Par la suite, petit arrêt devant l'hôtel de ville de Paris, où un certain Charles de Gaulle a prononcé un discours à la population, suite à la rédition des Allemand, dont une des phrases est restée célèbre "Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle." Remarquez qu'on n'y trouve pas une seule allusion aux alliés, sacré Charles va, il a le dont de sortir de ces phrase lui.

Il était maintenant temps de prendre la direction de notre rendez-vous sportif, tranquillement, comme tout ce que nous faisons ici, en montant la rue de Rivoli, près d'un certain musée de la Louve, ou quelque chose comme ça, jusqu'au très beau jardin des Tuileries, avec ses belles sculptures et ses bassins, dont celui avec les beaux petits voiliers comme ont voit dans les films. Nous avons eu le temps de bien profiter des lieus avant que le bruit des hélicoptères et des voitures officielles nous rappellent à l'ordre afin de regagner la foule agglutinée près des barricades.

C'est donc aux abords de la voie Georges Pompidou que nous avons finalement trouvé un de nos point de vue pour admirer, en plus de la Seine, les passages (à huit reprises au total) des coureurs qui complétaient ainsi leur 21e étapes de cette légendaire compétition.



L'accordéoniste ? j'ai vu son frère en fait, très doué d'ailleur, qui jouait de la trompette, du trombone, de la batterie et ...de l'accordéon, mais ce multi-instrumentiste ne correspondait pas à la description de l'objet de ma quête. Bel essai tout de même.

Vous trouverez de nouveau ci dessous une lien sur le fichier qui contient une partie de notre trajet d'aujourd'hui (il manque le début car j'ai démarré l'enregistreur trop tard) que vous pouvez ouvrir dans le logiciel "Google Earth".

samedi 26 juillet 2008

Saint-Germain des Prés

Une belle journée d'errance dans Paris.

Cette fois, direction Saint-Germain des Prés.

Après une avant-midi de flanage, nous avons finalement débuté notre promenade vers 12h30. D'abord direction nord afin d'attraper le boulevard Saint-Germain au plus tôt, ensuite sud-est tout au long jusqu'à l'église Saint-Germain en passant devant les cafés réputés que sont le "Café de Flore", "La brasserie Lipp" et "Les deux Magots", le genre d'endroits où Verlaine, Rimbaud, Picasso, Prévert, Hemingway, Sartre, Simone de Beauvoir et bien d'autres se donnaient rendez-vous.

Aussi, la place du Québec, qui n'a de Québec que le nom, avec toutefois une sculpture qui évoque, semble-t-il, un mouvement de glace qui se casse par la force de la pression. Assez réussi.

C'est dans ce secteur que nous avons aperçu la manoeuvre de cette petite Smart, bien coincée entre deux consoeurs, qui tentait de recouvrer la liberté. Manoeuvre réussie. Non sans avoir embrassé les pare-chocs des deux autres au passage, mais cela semble coutume courante ici.

Finalement, l'église Saint-Germain, c'est pas d'hier ce truc là. Assez impressionant merci, ça force le respect. J'ai noté que même nos enfants semblaient apprécier l'environnement avec, comme nous, des sentiments de respect et d'humilité.

Petit arrêt ensuite à la fontaine de la Place Saint-Michel que Réal Béland avait momentanément vandalisé en y déversant un plein sac de poudre de savon pour générer un torrent de mousse.



Par la suite, petite pause raffraichissement au café "Le clou de Paris", bien sympathique et assez bien venu car la température est encore une fois assez chaude, très supportable toutefois mais le soleil tape fort, alors on cherche l'ombre.

Ensuite, retour à la maison en passant par l'église Saint-Sulpice que j'avais bien hâte de voir pour, en particulier, son rôle important dans l'histoire du code Da Vinci. Nous avons pu ainsi en admirer l'architecture et voir de nos yeux la fameuse Rose line.

Une belle promenade donc que ceux qui le désirent (ou qui en ont les compétences techniques) peuvent visualiser en ouvrant ce fichier avec "Google Earth". Vous serez alors en mesure de suivre pas à pas chacun de nos mouvements grâce aux données obtenues par le petit enregistreur GPS que je portais sur moi.



Finalement, un sympathique petit dîner (je me Françise de plus en plus) que nous a concocté Sophie et que nous avons dégusté près de cette fenêtre que nous aimons tant, dans le salon des Rault (Isabelle: on a fait bien attention de ne pas faire de miettes).

Maintenant, pour le joueur d'accordéon, pas de trace. J'ai l'impression de jouer à "où est Charlie". Demain peut-être.

Au programme de cette journée, une randonnée sur la rive droite avec l'arrivée du tour de France en fin de programme. Il y a pire comme journée non ?

vendredi 25 juillet 2008

La tour là, elle est assez réussie

Oui oui celle en acier, très haute, et bien elle est belle.

On a fait un bon petit trajet à pieds aujourd'hui; tout d'abord monté le boulevard des Invalides, passé devant le musée Rodin et bien sûr le batîment des Invalides pour emprunter le pont Alexandre III, sur la manche, (le plus beau pont au monde selon notre chauffeur de taxi d'hier, c'est vrai qu'il est assez réussi). Par la suite nous avons rejoint l'avenue des champs-Elysées en passant devant le Grand Palais de Paris où se produisent en ce moment "Les grands ballets Canadiens". Nous avons donc monté l'avenue jusqu'à l'Arc de Triomphe et grimpé les 284 marches de l'escalier en colimaçon qui nous séparaient du fantastique point de vue qui s'offrait alors à nous.

Par la suite, direction Trocadéro via l'avenue Kléber qui nous menait donc au palais de Chaillot, en façe de la tour là, celle dont j'oublie tout le temps le nom. Et là, après une petite mise en scène où nous avions convenu de marcher délibérément tête basse jusqu'au milieu de l'esplanade afin de tous regarder en même temps, au signal, la tour question, et là, paf, le nom m'est revenu. Elle était là, la tour de Pise...euh Eiffel pardon. Sans blague, ce fût un beau moment.

Nous avons par la suite erré nonchalament sur les lieus et admiré les jeunes casse-cou en Roller-blade qui s'évertuaient à défier toutes les lois, celles de la gravité y-compris, afin de nous offrir un spectacle à couper le souffle.

De là, nous avons emprunté le pont d'léna afin de se rendre aux pieds de la tour Eiffel. Évidemment, nous n'étions pas seuls. La longueur de la queue pour accéder à l'ascenseur ne laissait aucun doute sur le fait qu'il était plus logique d'y revenir un autre jour, et à une autre heure. Par la suite, retour à notre nid douillet.

Alors voilà l'essentiel de notre trajet d'aujourd'hui, d'une longueur de seulement 8 kilomètres, mais sûrement le 8 kilomètres le plus époustoufflant de ma vie.

Au fait, je n'ai pas croisé l'accordéoniste, Sophie m'a dit par contre l'avoir entendue dans le métro du Trocadéro lors d'une pause pipi, mais pour moi, cela n'est qu'une rumeur. Nous avons par contre eu droit au spectacle de sympathiques trompétistes ce matin, au réveil, qui jouaient joyeusement sous nos fenêtres. Dépaysant à souhait, c'est qu'on a pas ça souvent à Vaudreuil.

L'horaire pour demain, j'en sais rien, rien, rien. Et c'est bien comme ça.

jeudi 24 juillet 2008

On est à Paris

On est à Paris, on est à Paris, on est à Paris !!!!

On est à Paris.

C'est là une tentative pour convaincre mon cerveau de cette nouvelle réalité.

C'est pas le Paris d'Epcot center en Floride, c'est pas non plus l'hôtel Paris de Las Vegas (des endroits que nous avons apprécié) mais bien le vrai de vrai Paris.

Le vol s'est bien déroulé sauf qu'il nous a pratiquement été impossible de fermer l'oeil, nous avons donc une nuit de sommeil à rattraper.

Par la suite, le trajet vers l'appartement semblait vraiment tiré d'un film. On a eu droit au pittoresque chauffeur de taxi qui nous vantait sa ville entre deux coups de klaxon et en invectivant les autres conducteurs, tout en regardant ses cartes ou son GPS et en jetant un coup d'oeil occasionnel sur la route. Une vrai aventure.

Et le logement des Rault ? ... comme dans nos rêves.

Un endroit vrai, avec une âme. Une âme donnée par l'histoire de cet immeuble vénérable mais également par cette famille que nous avons appris à connaître et apprécier. Des dessins d'enfants des photos de famille et d'innombrables livres qui emplissent les sublimes bibliothèques du logement.

Nous étions littérallement comme des enfants dans un magasin de jouet lors de nos premières minutes dans notre nouveau chez nous et le fantasme d'ouvrir les immenses fenêtres et d'admirer la rue de Babylone en bas, depuis les balcons, est maintenant réalisé. Mais par contre, nulle trace de l'accordéoniste. Demain peut-être.




Nous avons également complété nos premières courses en fonctions des différents commerces que les Rault nous avaient indiqué, c.a.d. la boulangerie/patisserie, la fromagerie et l'épicerie.

Le souper (lire dîner), constitué d'une pizza arrosée d'un bon petit blanc laissés pour nous par les Rault, et complété par un délicieux fromage dégusté au son d'Yves Montant était simplement mémorable.




Mais en ce moment, nos petits yeux rouges ne demandent qu'à se reposer afin de pouvoir mieux jouir du spectacle de demain.

Au programme ? je ne sais pas, sauf peut-être une certaine tour dont le nom m'échappe présentement.

mercredi 23 juillet 2008

Pourquoi ce temps ?

C'en est presque gênant, la météo n'est pas de notre coté ces jours-ci au Québec.

Averses, pluie abondante, possibilité d'orages, averses dispersées, faible pluie, Nappes de brouillard, bruine, etc. Les mots synonymes de temps de merde se bousculent dans les différentes prévisions météo que mes invités consultent afin de planifier leur emploi du temps des prochains jours. On aimerait tant qu'ils vivent une expérience paradisiaque que ces caprices de la nature ont pour effet de nous agacer Sophie et moi.

Ils ont tout de même passé une belle journée semble-t-il hier avec un picnic sur le Mont-Royal et une petite virée du coté des rues St-Denis et Prince-Arthur.

Pour notre part, les préparatifs vont bon train et nous devrions être fin prêt pour le grand départ de ce soir :-)

C'est drôle à dire, mais j'ai l'impression que l'on va s'ennuyer des Rault durant notre séjour là bas. Les petits soupers (dîners pour les français) que nous avons partagés nous ont rapproché encore plus et leur absence (la notre en fait) créera immanquablement un vide.

Quoi qu'il en soit, le prochain message devrait vous parvenir de Paris. (J'ai peine à croire que c'est moi qui écrit ça)

lundi 21 juillet 2008

Ils sont là !

Un petit impondérable attribuable aux délais inhérents à nos échanges de courriels à fait en sorte que le famille Rault a finalement dû réserver leurs billets d'avions pour un séjour au Québec débutant le 21 juillet plutôt que le 23 juillet, comme prévu.

C'est donc avec 2 jours d'avance que ceux-ci s'amènent chez nous afin de débuter leur périple.

Pas de problème, la maison est grande et nous nous faisons une joie de les accueillir et de faire enfin connaissance après des mois de tractations et d'échange de courriels.

C'est à 15h45, hier, que leur avion posa les roues en terre Québécoise et c'est avec nervosité et excitation que Sophie et moi guettions le défilé de voyageurs qui paradait devant nous à Montréal Trudeau jusqu'au moment magique où j'apperçus enfin le visage d'Isabelle, la maman, entourée de ses 3 enfants et de son mari.

La famille est donc constituée d'Antoine et Isabelle ainsi que d'Adrien, 15 ans, Charlotte, 12 ans et d'Adèle, 7 ans.

La famille Rault dans leur appartement de Paris:



Un joyeux groupe somme toute pas tellement différent de nous.

Les sourires trahissaient bien l'excitation qui nous animait au moment où nous prenions chacun contact avec ce qui symbolisait le début de cette belle aventure.

Sans plus attendre, nous les avons alors amenés jusqu'à la maison où les attendaient Philippe, Michel et Marianne. L'effervescence de la conversation qui se déroulait alors dans la voiture témoignait bien du trop plein de questions et de la soif de partage d'information que nous avions mutuellement accumulée.

L'arrivée fût chaleureuse et nous étions fière de présenter nos 3 enfants et notre (leur ?) maison. Après un rapide tour du propriétaire, leurs 3 enfants et Marianne ont investit la piscine, d'autant plus que le temps chaud et très humide s'y prêtait parfaitement. Malgré le décalage horaire, toute la famille prit le temps de souper avec nous et même prendre une marche vers le quai de Vaudreuil. Une fois de plus, les conversations décousues et animées reignaient.

La fatigue a finalement prit le dessus et c'est vers 22h00 (4h00 du matin à Paris) que tous ont intégrés leur lit, les Rault au deuxième et nous au sous-sol. Leurs projets de demain restent à définir mais pour ma part, ce sera le boulot comme à l'habitude sauf que j'aurai probablement de fréquentes "absences" reliées à ce voyage qui commence à se concrétiser de plus en plus.

dimanche 20 juillet 2008

Un voyage à Paris

Pourquoi Paris ?

Pourquoi pas.

Paris est aujourd'hui la capitale la plus visitée au monde et constitue la première destination touristique mondiale.


Vue panoramique à partir du haut de l'arc de triomphe (agrandir):


Après nos survols de la côte est américaine à l'été 2006 et celui de la côte ouest l'année dernière, Paris se présentait comme la destination outre-mer la plus intuitive.

Un tel voyage impliquait toutefois des dépenses de déplacement encore plus importante, le voyage de l'année dernière nous ayant déjà passablement saigné, la solution d'un échange de maison semblait s'imposer d'elle même.

L'idée n'était toutefois pas si nouvelle puisque je me rappelle très bien avoir entrepris de timides démarches similaires voilà bientôt 10 ans, alors que nous habitions la rue Viau, à Montréal. Bien sûr, cela ne s'était pas concrétisé à l'époque mais le projet ne demandait qu'à prendre forme éventuellement.

C'était donc le 27 janvier dernier que j'entrepris d'inscrire notre maison sur les différents sites pertinents et en particulier sur homeexchange.com, nous cherchions alors à obtenir un appartement pouvant confortablement acceuillir toute notre famille et qui serait situé ni plus ni moins qu'en plein coeur de Paris.

Les démarches fûrent assez intensives, il s'agissait pour nous de soliciter les candidats potentiels en vantant les mérites de notre maison et de notre coin du monde. L'appartement de la famille Rault représentait tout ce que nous souhaitions et c'est avec emballement que Sophie et moi accueillîmes la nouvelle de l'acceptation de notre offre.

L'affaire est entendue, nous échangeons nos maisons, nos voitures, nos toilettes, nos assiettes, nos serviettes, allouette. Voilà qui devrait nous aider à limiter les dépenses excessives inhérentes à ce genre de voyage.

C'est donc le début d'une nouvelle aventure qui débute cette semaine puisque nous serons partis du 23 juillet au 15 août inclusivement.

Alors, comme je le disais l'année passée sur mon blogue de la Californie,

"je ne saurais assez insister sur l'importance d'entretenir une forme d'interaction avec le très restreint et select lectorat dont vous faites partie. Que ce soit sous forme de commentaires à l'intérieur de ces pages ou de courriels envoyés à nos adresses personnelles, vos mots seront espérés au point que je ne manquerai pas de sermonner publiquement ceux qui resteront muets trop longtemps. Alors pas de "J'ai pas eu le temps de vous écrire", "J'avais rien d'intéressant à dire", "mon ordi marchait pas", "J'ai eu les deux mains dans le plâtre pendant votre absence" et autres défaites insipides et peu crédibles. Que ce soit pour raconter vos propres activités ou pour nous remettre sous le nez nos phôte d'hortaugrafe... ÉCRIVEZ."

Je vous invite donc à ajouter cette page à vos favoris et à la consulter régulièrement afin de vivre avec nous ce périple vers Paris.

À bientôt !